anoure

anoure [ anur ] adj. et n. m.

• 1802; de 2. a- et -oure

♦ Zool. Qui n'a pas de queue. Un batracien anoure. — N. m. pl. Amphibiens (crapauds, grenouilles) sans queue à l'état adulte et pourvus de membres postérieurs allongés adaptés au saut.

● anoure nom masculin Vertébré amphibien dont la larve est aquatique (têtard) et dont l'adulte, dépourvu de queue, souvent apte au saut, peut vivre hors de l'eau, tel que les grenouilles et les crapauds. (Chez les anoures, les œufs et les têtards sont souvent l'objet des soins parentaux les plus variés, allant jusqu'à la paraviviparité. La métamorphose est très profonde et souvent meurtrière. Les anoures forment une sous-classe.)

anoure

adj. et n. m. ZOOL

d1./d adj. Dépourvu de queue.

d2./d n. m. pl. Ordre d'amphibiens dépourvus de queue au stade adulte (crapauds, grenouilles).

⇒ANOURE, adj. et subst.

ZOOLOGIE

A.— Emploi adj. Qui n'a pas de queue :

• 1. Chez la Souris, des lignées anoures sont connues; ces Souris croisées entre elles ne donnent que des anoures et se reproduisent par conséquent à la manière d'une race pure; c'est un exemple classique de facteurs létaux équilibrés, puisque, croisées avec des Souris normales, ces anoures engendrent des sujets normaux et des brachyoures.

HUSSON 1964.

— P. ext., BIOL. [En parlant de virus] :

• 2. ... cet ensemble de résultats, qui rapproche étrangement le Doughnut du « fantôme », vient renforcer cette idée que les particules « anoures » sont bien les enveloppes de ce que sera le phage. Leur absence de queue expliquant pourquoi ils ne se fixent pas sur les récepteurs microbiens, leur défaut de pouvoir infectant résultant du fait qu'ils n'ont pas de nucléo-protéine, leur semi-similitude antigénique de celui qu'ils n'ont pas encore acquis la totalité de leur structure.

P. MORAND, Aux confins de la vie, 1955, p. 119.

B.— Subst. masc. (employé surtout au plur.).

1. Animal sans queue (cf. supra ex. 1).

2. Spéc. Animal de l'ordre des batraciens dépourvu de queue à l'âge adulte et en devenant terrestre :

• 3. Chez les urodèles, la queue persiste, tandis que, chez les anoures (grenouilles et genres voisins), elle disparaît progressivement.

H. COUPIN, Animaux de nos pays, 1909, p. 166.

Rem. Attesté ds la plupart des dict. gén. du XIX^e et du XX^e siècle.

PRONONC. :[].

ÉTYMOL. ET HIST. — 1806 (DUMÉRIL, Zoologie analytique, Paris, p. 93).

Composé du gr. « queue d'animaux » (Iliade, 20, 70 ds BAILLY) et du préf. an- (a-²).

STAT. — Fréq. abs. littér. :1.

BBG. — BOUILLET 1859. — ÉD. 1967. — HUSSON 1970. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — Méd. Biol. t. 1 1970. — Mots rares 1965. — PRIVAT-FOC. 1870. — REY-COTTEZ 1970, t. 38, p. 352.

anoure [anuʀ] adj. et n. m. pl.

ÉTYM. 1802; de an- (→ 2. A-), et -oure, grec oura « queue ».

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♦ Zool. Adj. Dépourvu de queue. || Un batracien anoure.

♦ N. m. pl. || Les anoures : ordre d'amphibiens (crapauds, grenouilles) dépourvus de queue à l'état adulte et pourvus de membres postérieurs allongés adaptés au saut. — Au sing. || Un anoure.

0 La vision vitrée précédait de deux mètres les yeux de Sengle, comme des besigles construites pour une optique protubérante d'anoures (…)

A. Jarry, les Jours et les Nuits, Pl., t. I, p. 784.

Encyclopédie Universelle. 2012.